Jusqu'au jour où nous avons gardé le petit cochon d'Inde de l'école maternelle de mes frère et soeur pendant les grandes vacances. On s'est aperçus que ce n'était pas si difficile de s'en occuper, que ce n'était somme toute pas envahissant. Pas bruyant et supportable au niveau de l'odeur.
Et nous voici à adopter une petite femelle de deux mois, poils ras, écaille de tortue et blanc. Evidement, je n'ai pas de photos numérique à vous proposer, mais elle ressemblait beaucoup à ça :
(image trouvée sur www.<cite>floraliesgarden.com )
</cite>
Entre Serpolette et Choupinette, nous n'hésitons pas longtemps et c'est Choupinette qui l'emporte. 5 années de tendresse, de couinements accueillants, de murmures, de gloussements, de "schpeckers de midi", de balades surveillées dans l'herbe, sur les chardons (!!! ce que j'étais conne !!! ) d'organisation avec frère et soeur pour l'extirper du buisson dans lequel elle venait de se planquer.
Et malheureusement, vers Noël, nous remarquons que ces insicives supérieures sont plus grandes que d'habitude. Bêtement, nous décidons d'attendre la fin des fêtes de fin d'année avant d'aller chez le vétérinaire, mais ce n'était pas une bonne décision, elle est morte avant. C'était une erreur.
Des années après, je suis adulte. Mon fils a à peu près l'âge qu'avait ma jeune soeur lorsque nous avons adopté notre Choupinette. Il craque sur les petites gerbilles de cette dernière, mais d'un commun accord, nous décidons toutes les deux que cet animal n'est vraiment pas adapté à un enfant, de par sa petite taille, sa vie nocturne et éventuellement le danger de ses morsures.
Je me dis qu'il est peut-être temps de réaliser mon rêve de posséder enfin un lapin. Recherches sur le net, épluchures d'annonces de particulier, prise d'informations (j'étais callée sur le sujet à mon adolescence, mais maintenant je suis un peu rouillée) et puis, nous décidons d'aller voir une petite lapine naine de deux mois, grise, tête de lion :
Toute mignonne comme elle était, nous aurions pu craquer, c'est son espèce de barbiche qui me gênait. Ce qui est paradoxal, puisque c'est la particularité des lapins à Tête de Lion. Et puis, la cage n'était pas prête.
J'ai appris entretemps qu'un lapin Tête de Lion ne reste jamais petit et c'est vrai qu'en observant bien ses oreilles, on s'aperçoit en effet, qu'elles ne sont pas aussi petites que devraient l'être celle d'un vrai lapin nain (je crois un tiers de la taille de la tête). Je l'ai baptisée Paquerette et elle garde une petite place dans mon coeur.
Quand je vois ces photos, j'ai un petit regret, mais je me console en me rappelant qu'un lapin Tête de Lion adulte, ça ressemble souvent à ça :
Et ce côté Cutsick (ha tiens, ça ferait un chouette nom pour celui-là :-D ) même si c'est précisement ce qui doit faire leur charme à ces lapins-là, je n'adhère pas.
L'idée, c'était d'avoir mon lapin et le cochon d'Inde de mon fils. Mais un cochon d'Inde préfèrera toujours la compagnie d'un autre cochon d'Inde et le lapin risque de le blesser. Sans compter que mademoiselle (oui je voulais une femelle, lol) aux longues oreilles a besoin d'espace et de liberté et que vu le nombre de câbles, meubles, escalier et autres dangers potentiels qui sont dispersé par ici, ça ne me tente pas de la laisser folâtrer à son aise... ou de passer plusieurs heures par jour à la surveiller. La promener en laisse une à deux heures par jour, pas vraiment non plus (ha oui, je vous ai pas dit, il y a un St-Bernard en liberté dans la cour ! ) Bref. Va pour deux cochons d'Inde. Femelles bien-sûr.
Les recherches continuent, les visites en animaleries (Truffaut, Exotus) aussi, les appels chez les éleveurs restent infructueux (???) Et puis, un jour, dans une animalerie indépendante, nous trouvons deux petites bouilles qui lèvent leurs museaux vers nous dans une sorte de cageot en plastique ouvert, il suffirait de tendre la main pour les caresser. Nous les observons en attendant la venue de la propriétaire de l'animalerie. Elle nous explique alors que ce sont deux mâles, qu'ils ne sentent pas plus mauvais que deux femelles (contrairement aux lapins) et nous confirme que, oui, si on ne peut pas sortir un lapin de sa cage pendant une bonne semaine, il sera malheureux et il vaut mieux y renoncer.
Nous pouvons prendre les petits animaux en main, l'un d'eux se laisse facilement caresser, l'autre moins. Par contre, il apprécie tout de même les câlins. Ils appartenaient à la fille ainée et la fille cadette d'une même famille qui n'ont en plus voulu et les ont laissé à leur mère jusqu'à que cette dernière non plus, ne puisse plus s'en occuper correctement.
Adopter des cochons d'Inde adultes, pourquoi pas ? Ils seront moins nerveux que des jeunes, moins fragiles, plus faciles à attraper et... dureront moins longtemps (ben oui, je suis pas sûre à 100% que je saurais m'occuper CORRECTEMENT et de mon fils, et de mon travail et des animaux...) Et puis, l'impression de faire une bonne action aussi... c'est tentant.
Un passage en animalerie disons plus classique, les petits individus de 6 semaines qu'ils proposent nous semblent beaucoup moins attachants que les deux gros pépères de l'autre animalerie/adoption. On aura pas le souci à se poser la question s'ils s'entendront bien (or il me "fallait" une paire, vu que la pièce où est la cage est "trop calme") Et dernier argument pas des moindres, les deux adultes coûtent autant qu'un seul bébé !!!
Bon, nous cherchons les enfants avec une bonne nouvelle, on a peut-être trouvé des cochons d'Inde (d'ailleurs, ils nous manquent déjà ! ). Ha, depuis le temps qu'on en parle, ils sont bien contents d'aller les voir ! La vendeuse voulait justement faire la connaisance des garçons pour savoir s'ils seront assez calmes et responsables pour respecter les animaux (!!! Quel sérieux !!! Elle laisse pas ses animaux à n'importe qui, ou... excès de zèle ? )
Rencontre plus que positive, les enfants sont enchantés, la vendeuse trouve qu'ils ont "une bonne bouille". Cette fois, c'est la bonne !
Pour rien au monde je n'aurais voulu louper ce moment où mon petit gars me demande pour la troisième fois "Alors, on les prends ?" et moi : "Mais ou, je les ai déjà payés !" Sa réponse fut le plus merveilleux des sourires avant de s'accrocher à mon cou de joie. Un moment que je voudrais pouvoir graver dans le marbre de ma mémoire.
Voilà les fameux pensionnaires :
Sur le chemin du retour, nous cherchons des noms. Moi je voulais juste que ce soit harmonieux, même famille ou même sonorité. Autant pour des femelles j'étais très inspirée : Biscotte et Cracotte ; Mandarine et Clémentine ; Tabasco et Espelette (!!!) ; Pimprenelle et Canelle ; Frisquette et Croquette ; Paquerette et Fleurette (lol, ça fait presque nom de vache ! )
Bref, autant pour des mâles... J'ai ressorti le Biscotte et Cracotte, assez "assexué" qui a beaucoup plus à la vendeuse, mais moins à mon fils. Vous me direz : pourquoi tenir compte de l'avis de mon fils ? Je répondrais : et pourquoi pas ? Après tout, ce sont autant ses cochons d'Inde que les miens et moi tout ce que je voulais c'était une sorte d'harmonie, le choix final m'importe peu, à moi de me creuser la tête !
Les herbes aromatiques... Passiflore, Menthe, Romarin...
Romarin !
Ouais, va pour Romarin.
Pour qui ?
Pour lui :
et pour l'autre ?
Un autre nom d'herbe aromatique ?
Estragon ?
Basilic ?
Serpolet ?
Pfff...
Bon, les noms qui terminent en "in"
Heu...
Arlequin ?
- Ouais ! Arlequin !
Hop, adopté !
Au début, je leur ai laissé une petite cabane (enfin, en réalité, c'est juste un cageot ! ) pour qu'ils puissent se mettre à l'abri, le temps de s'habituer à nos voix, je pensais qu'ils sauraient grimper sur le toit, pour voir de haut, et ainsi, je pourrais y installer le miam et le boire, mais bon, ils n'ont pas l'air habitués à faire le moindre exercice ces deux petites "patates". C'est un peu frustrant car j'ai le souvenir d'un animal plus vif et plus amusant, mais ce n'est pas grave, il ne tient qu'à moi de les mettre au sport (lol) On verra en été, lorsque je pourrais sortir la grande cage, ça fera peut-être l'objet d'un autre article, en attendant, entraînement : faire les beaux pour obtenir leur nourriture, c'est presque bon :
Comme quoi, malgré les idées reçues, deux mâles peuvent cohabiter, voire même... ne pas se passer l'un de l'autre (elle vendait la paire, elle ne voulait pas les séparer) ! Même si les chamailleries font aussi partie de leur quotidien !
Commentaires
Trognons, tes cochons! Fais-leur des bisous de ma part.
Bonjour,
je fais des montages photos a partir de vos photos perso,si l'envie vous dit, vous pouvez faire un p'tit tour sur mon blog...
Bonne journée...A bientot..
Ils sont mignons !